un autre point net

Al Qaeda

Apparemment fondée par Osama Ben Laden, l'organisation moderne (Al Qaeda : la base) dans sa structure en réseau joue un jeu trouble. La façon dont l'administration US se sert de cet épouvantail, et les raisons pour lesquelles ces chefs présumés ont jusqu'ici échappé à la mort ou la capture créent beaucoup d'interrogations.
Depuis début 2007 cependant, on observe de plus en plus un rejet de la part de ses alliés en raison du caractère cruel et indifférent aux douleurs des populations, que l'organisation proclame pourtant défendre.
Abu Yaya al Libi, jeune (env. 30) lybien échappé de la prison de Bagram en 2006, érudit en religion (2 ans en Mauritanie) bon orateur, charismatique, courageux et intelligent, devient une des figures les plus importantes du mouvement.
Ses video sont en train de faire le tour de la planète intégriste: il y mèle une certaine humanité (ne pas tuer les civils sans raison, ni ceux qui quitteraient l'organisation), une grande virulence appuyée sur des sourate pour justifier le suicides, etc.
Un soupçon: serait-il un infiltré occidental?
2008
L'arrivée de guerriers en provenance d'Ouzbekistan, de Tchétchénie, du Kirghistan soucieux d'apprendre les techniques d'insurrection afin de les importer dans leurs pays respectifs, en connection avec un amoindrissement du nombre de jeunes Arabes désireux de commettre des attentats-suicides, modifie depuis le début 2008 la stratégie de l'organisation terroriste. Certains des principaux forums d'Al Qaeda sur le net, Ekhlaas, Firdaws ou encore le djihadiste Maarek semblent montrer que le débat fait également rage sur le plan religieux, de savoir s'il convient de continuer les suicides. La mort de Imad Mughniyah, ex garde du corps de sheikh Fadlallah et premier grand instigateur des attentats-suicides joue également dans le sens d'une nouvelle approche stratégique, vraisemblablement pour aller vers des technologies modernes peu chères permettant de porter les bombes vers l'ennemi sans perte de militants.
On doit s'attendre à des explosifs amenés vers leur cible par des chiens, des modèles de voitures et d'avions téléguidés. Ce dernier point constituerait une ligne persistante de la guerre du faible au fort. Tandis que le "fort" tue par drones sophistiqués, le "faible" tuerait au moyen de jouets.
L'élite du mouvement est maintenant installée presque entièrement au Yemen, où elle pratique les mêmes manoeuvres envers le pouvoir qu'elle le fît en Afghanistan. S'y ajoute le terrain extrêmement favorable d'une rivalité ancestrale entre plusieurs tribus yéménites et la tribu dominante en Arabie Saoudite.

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